Au-delà de la baisse de 90 à 80km/h, se classent l’accroissement de l’usage de l’éthylotest anti-démarrage et surtout une répression alourdie contre l’usage du téléphone au volant.
Des éthylotests anti-démarrage pour faire face à la conduite alcoolisée
Concernant l’alcool au volant, deuxième cause de mortalité routière, le gouvernement compte multiplier l’usage des éthylotests anti-démarrage : un dispositif permettant d’empêcher le démarrage du véhicule si le conducteur dépasse le taux d’alcoolémie autorisé. Seront d’abord impliquées les personnes prises en alcoolémie délictuelle (supérieure à 0,8 g/l) et les récidivistes. Pour sa part, le simple éthylotest ne sera plus obligatoire dans la voiture.
Renforcement de la sanction contre l’usage du portable au volant
On insiste en particulier contre l’usage du téléphone au volant, responsable d’un accident corporel sur dix. À savoir que la simple tenue en main ou l’usage par Kit mains libres sont déjà sanctionnés de 135€ d’amende et d’un retrait de 3 points du permis de conduire. Dorénavant, s’ajoute le retrait immédiat de ce dernier si l’infraction est commise en même temps qu’une autre, telle que l’oubli d’un clignotant.
Des vidéo-verbalisations pour mieux protéger les piétons
Ce sont des usagers particulièrement vulnérables : 559 piétons ont été tués en 2016, soit une envolée de 19,4 % par rapport à 2015. Afin d’assurer davantage leur sécurité, l’État veut mettre en place 3 actions :
- Supprimer les places de stationnement près des passages piétons pour les rendre plus visibles
- Rendre possible la vidéo-verbalisation des infractions liées au non-respect de la priorité d’un piéton engagé
- Renforcer les sanctions.